J’ai testé : un mois à utiliser le pouvoir de mon intention

Peut-on gérer son énergie et décider de la façon dont on va vivre les actions de son quotidien ? Pendant un mois, j’ai utilisé le pouvoir de mon intention pour tenter l’expérience.

Peut-on gérer son énergie et décider de la façon dont on va vivre les actions de son quotidien ? Pendant un mois, j’ai utilisé le pouvoir de mon intention pour tenter l’expérience.

Nouvel article, nouvelle expérimentation ! Cette fois-ci, je suis allée tester pendant tout un mois le pouvoir de l’intention. Que se passe-t-il, quand on décide par avance comment on a envie de se sentir durant une activité ? Avec ma pression du quotidien, mon réflexe de trouver que le temps passe trop vite et que je ne fais pas les choses assez bien, j’ai cherché à faire entrer plus de plaisir, de confiance, de jeu dans mes tâches quotidiennes. Prêter attention à mon état interne, pour rediriger mon énergie à mon avantage.

C’est parti!

Un mois à utiliser le pouvoir de mon intention : mode d’emploi

Avancer dans une direction

On va commencer par l’essentiel : qu’est-ce que j’entends par une « intention » ? Avoir l’intention de, c’est avoir dans sa tête et dans ses actions l’idée d’atteindre un but déterminé, ou tout du moins d’y tendre.

Un exemple : « Ce matin, j’ai l’intention de terminer mon article ».

Il est donc question de désir, de concentration, de direction. Sur quoi notre attention est-elle dirigée ? 

Là où la notion d’intention est intéressante, à mes yeux, c’est qu’elle sert justement de direction. Where the attention goes, the energy flows (là où se porte notre attention, notre énergie y va).

L’idée n’est pas de se fixer des résultats qu’il faut atteindre à tout prix ; on va surtout se placer dans un certain état d’esprit, afin que notre attention et notre énergie incarnent l’attitude souhaitée.

Un exemple : « Ce matin, j’ai l’intention de travailler sur mon papier et d’y prendre plaisir, d’écrire naturellement, avec facilité et de me laisser surprendre par mes compétences ».

Le principe du focus 

Vous voyez où je veux en venir ? Le pouvoir de l’intention, c’est le principe du focus. Il s’agit moins de ce qu’on fait, que de comment on va le faire, en prêtant attention à son état interne (à vers quoi se dirigent nos pensées, nos émotions et donc notre énergie).

S’il est important d’être au clair sur pourquoi on fait les choses [à lire aussi : Mettre de la clarté – 9 astuces pour dépasser doutes et confusion], il est ensuite question de la posture qu’on adopte au quotidien. 

A-t-on envie de faire les choses avec confiance, en suivant son inspiration ? Ou préfère-t-on ne pas y penser et risquer de se mettre la pression, de passer à l’action en luttant, en s’agaçant ?

Dans son livre Power Patate, Florence Servan-Schreiber nous apprend (étude à l’appui) qu’il suffit d’avoir conscience qu’on va dépenser de l’énergie dans une activité (ici, passer l’aspirateur) pour réellement gagner en énergie et brûler des calories! On s’est donc glissé dans un certain état d’esprit, qui a eu un impact sur notre attitude et donc nos résultats. 

Alors, peut-on réellement gérer son énergie ? A-t-on le pouvoir de rendre une même expérience riche ou lourde ? Fluide ou compliquée ?

C’est ce que je suis allée voir.

Ma situation

Après avoir entendu parler de cette loi de l’intention et de la manière dont elle a révolutionné la vie des personnes concernées, j’ai fini par vouloir me jeter à l’eau.

J’adore explorer et ma situation paraissait idéale : ces derniers temps, je commençais à me mettre une pression de plus en plus lourde sur les épaules. Je sentais bien l’état de mon corps, à la fin d’une rédaction de contenu. La frustration venait vite, si je ne parvenais pas à terminer ce que j’avais commencé. Je me laissais pourtant guidée par mes envies [à lire aussi : J’ai testé un mois à dire oui mes envies], mais quelque chose en moi continuait de lutter.

Je me suis donc posée comme directive d’utiliser l’intention avant chacune de mes activités. L’idée était de prendre un temps, avant de me mettre à la tâche, pour écrire noir sur blanc ce que j’avais l’intention de ressentir ou de faire. Et de voir ce que ça donne.

Juste ça. 

Un petit réflexe en plus, qui m’a ouvert bien des portes.

Un mois à utiliser le pouvoir de mon intention : Mon expérience

Une première semaine à tâtons

> Un temps d’intégration

Je remarque très vite combien j’agis au quotidien de façon machinale et combien il est facile de se perdre dans une habitude (même si elle nous dessert). J’ai tellement le réflexe de me lancer dans mes activités, que j’en oublie de prendre le temps de poser mon intention (ma tête a toujours besoin d’un temps, avant d’accepter le changement).

Je me reprends donc. J’ai prévu de poursuivre ma formation d’écriture. OK. Je note : « je pose l’intention de suivre cette leçon avec intérêt, plaisir, ouverture et d’assimiler les informations pour en faire mes propres idées passionnantes ». 

Why not. 

Je ferme les yeux et j’essaye de ressentir ce que ça fait, de faire ma formation en ayant plaisir d’être là. Immersion complète.

LEÇON : L’idée de pouvoir décider de mon ressenti et de ce que ça pourra entraîner comme actions futures me met dans un très chouette état d’esprit

> Se laisser porter

Les jours suivants, je me plais à décider de mon état d’esprit avant chaque activité : « je pose l’intention de me sentir inspirée, stimulée, transportée par ma rédaction » ; «  je pose l’intention de passer l’aspirateur avec plaisir, fun, créativité » (on ne m’arrête plus!).

À force, je vois que ça me fait réfléchir à pourquoi je fais toutes ces choses. Quand j’écris un article, je le fais par plaisir de partager ou par besoin de performer ?

Choisir comment on veut se sentir, c’est aussi prendre conscience de si on apprécie ou pas l’activité en question, et de si cette dernière est nécessaire ou non [à lire aussi : La puissance des questions]. 

Le ménage, par exemple. Je m’en passerai bien. Pourtant, ça m’évite de vivre dans la saleté et le désordre – essentiel à ma concentration, ma joie, mon bien-être. Alors, autant le vivre avec fluidité. Et puis, se dire que bouger dans la maison, c’est perdre des calories et fluidifier son énergie, c’est plutôt sympa. 

Vous allez peut-être me dire « oui, mais comment savoir si c’est vrai? ». Je vous répondrais : « est-ce si important ? Regardez plutôt comment vous vous sentez : l’état de votre énergie est bien plus précieux ».

LEÇON : Penser à son ressenti, c’est aussi penser de manière plus globale à comment on se positionne dans sa vie, à ses priorités et ses envies.

Une deuxième semaine en terrain connu

> Quand ce vieux mental reprend du service

Il fallait s’y attendre : on ne se débarrasse pas d’une habitude en la flanquant par la fenêtre. 

Après une première semaine de nouveautés (qui me reconnecte toujours à ma curiosité joyeuse d’enfant), mes anciens repères reprennent leur place. C’est ce fameux moment où, face au changement, il convient de sortir ses armes infaillibles : patience, persévérance, créativité [à lire aussi : Changer de vie – 7 conseils pour aller au bout de sa décision].

Je pose toujours mes intentions avant chaque activité, mais quelque chose a changé dans mon corps. Je suis à nouveau en proie aux doutes, aux exigences, aux peurs de mal faire ou de ne pas être dans les temps. 

Autant dire que cette nouvelle semaine débute dans l’échec le plus total. 

LEÇON (anticipée sur la suite huhu) : ce qu’on vit est toujours un tremplin pour le lendemain.

> Un exercice d’introspection

Je suis bien obligée de constater mon échec, donc.

Passée la période d’agacement et de frustration (en mode enfant qui tape du pied), je respire mieux et je cherche à voir ce qui ne fonctionne plus. Je fixe mon intention du jour à propos de mon roman « je laisse venir mes idées et je crée en sachant que tout vient au bon moment » (oui, mes intentions deviennent de plus en plus profondes). J’avais l’intention de faire confiance, de laisser venir et, au final, je me suis mise la pression pour remplir les lacunes de mon intrigue. 

Pourquoi ? Parce que je suis stressée à l’idée de ne pas aller assez vite. OK. Et si je revoyais ma posture vis-à-vis du temps ? [à lire aussi : Comment faire du temps son allié ?]. Ou même de ma créativité ? 

LEÇON : Travailler avec son intention, ça permet d’être alignée entre ce qu’on pense/dit et ce qu’on fait. Et parfois, ça permet de mettre le doigt sur un désalignement. En effet, s’il y a une pensée-racine derrière ce que l’on pense (une croyance limitante), on va vivre notre intention avec quelques perturbations. Une bonne indication d’un blocage à travailler!

Une troisième et quatrième semaines en mode expérimentation

> Essayer et voir

Je décide de modifier légèrement ma façon d’avancer au quotidien. Plutôt que de prévoir mes activités la veille et de poser une intention devant chacune d’entre elles le lendemain, je vais couper ma journée en deux. Je décide d’une seule activité pour le matin et d’une autre pour l’après-midi (entre deux je cale les « petites tâches » comme les posts sur les réseaux). Mon idée est de me donner tout l’espace pour créer et voir si cette nouvelle liberté calme mon mental.

C’est l’intention que je pose, au final. M’autoriser à créer sans limite de temps, de règles, de comparaison. 

Ce jour-là, je choisis de consacrer toute ma matinée à l’écriture de mon intrigue et l’après-midi à mes recherches sur le développement personnel et l’énergie.

Ça se passe bien. 

LEÇON : Avoir l’intention de lâcher prise avec ses peurs et ses anciennes habitudes, ça demande de ne pas se contenter de l’écrire, mais bien d’agir dans ce sens en modifiant certaines choses.

> Quand tête et coeur s’en mêlent

En milieu d’après-midi, j’interromps une activité pour faire du yoga. Je pose l’intention de refaire circuler mon énergie, dans l’idée d’être au top de ma forme pour ensuite reprendre le travail.

À peine installée sur mon tapis, ma tête reprend le dessus et ajoute sa version : « on va faire du yoga pour récupérer une énergie de feu et se remettre au boulot pour performer. Yay! ».

La différence est minime, subtile, et pourtant déterminante.

Pendant ma séance, je focalise mes pensées sur l’efficacité de la technique, dans l’espoir d’avoir utilisé ce temps à remonter mon énergie, plutôt que sur le bienfait de chaque geste. Au final, j’en sors plus éreintée que reboostée comme attendu.

LEÇON : Avoir une intention pour quelque chose, ce n’est pas avoir des attentes. Une intention ne dicte rien, elle invite. Elle ouvre au possible, à la surprise (ici, en refaisant circuler mon énergie comme décidé, j’ai réactivé un ancien blocage – mon mental – et grâce à cela j’ai pu mieux le dénouer). Tandis qu’une attente fige, exige et nous frustre si elle ne se réalise pas.

Un mois à utiliser le pouvoir de mon intention : Le bilan

> Une intention est une direction : elle aide à lâcher prise avec son souci de bien faire, elle donne un élan et demande de s’ouvrir à une part d’inconnu.

Le fait de penser à son attitude avant de commencer un événement permet de structurer ce dernier, et donc de rassurer son mental. Notre tête reçoit une direction noir sur blanc, une ligne à suivre. C’est comme si on enclenche une énergie qui va dans la direction voulue.

> On redevient le créateur de sa journée.

Poser une intention, ça procure aussi un sentiment agréable, parce qu’on décide de ce qu’on veut qu’il se produise en soi : comment veut-on vivre cet événement ? C’est une reprise de son pouvoir, de sa responsabilité, de façon un peu magique d’ailleurs. On en apprend plus sur soi aussi : « qu’est-ce que je fais au quotidien et quelle énergie ai-je envie d’y mettre » nous montre entre les lignes nos valeurs, nos besoins, nos envies.

> On conscientise et on entre mieux en soi.

Plus on développe sa conscience, plus on va observer ses actes quotidiens et les tourner à son avantage. Qu’est-ce qui me plait dans mon travail ? Quelles actions ai-je envie de privilégier ? Qu’est-ce qui me bloque malgré ma bonne intention ? Que dois-je modifier ?

> On entre dans un cercle vertueux.

Aller dans le sens de son intention, c’est avancer dans une seule et même direction, ce qui fluidifie l’énergie. On y va avec envie, décision, naturel, fluidité. Et la joie entraînant de la joie, on impacte le reste de sa journée ainsi. 

Au final, cette façon de faire m’a montré qu’on est toujours en train de construire quelque chose, à travers notre attitude. Nos pensées, nos émotions, notre énergie vont entraîner toute une bulle qui sera soit fluide, soit alourdie. Prendre le temps de voir où en est notre état d’esprit, c’est s’assurer de se nourrir de choses qui nous font du bien.

Je vis ce que je décide de croire.

Alors, demandons-nous plus souvent : « que suis-je en train de créer ? ».

Pour aller plus loin, vous pouvez visionner le documentaire La puissance de l’intention.

Peut-on gérer son énergie et décider de la façon dont on va vivre les actions de son quotidien ? Pendant un mois, j’ai utilisé le pouvoir de mon intention pour tenter l’expérience.
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