Changer de vie : 7 conseils pour aller au bout de sa décision

Changer fait peur, déstabilise et demande de l’énergie, mais est aussi libérateur. Voici mes 7 conseils pour changer de vie et aller au bout de sa décision.

Changer fait peur, déstabilise et demande de l’énergie, mais est aussi libérateur. Voici mes 7 conseils pour changer de vie et aller au bout de sa décision.

Dans cet article, on va parler de cette envie profonde qui peut nous saisir, parfois sans crier gare : celle de changer de vie. Comment faire face à ce besoin pressant de changer, comment gérer les peurs qui viennent, les doutes sur le chemin à prendre, les coups de fatigue qui paralysent ? Je suis passée par là, et c’est mon expérience qui me permet de vous partager tout ce que j’ai appris en cours de route. 

Il y a deux ans, j’ai effectivement pris la décision de changer de vie. Mon quotidien ne me convenait plus. J’avais besoin de comprendre qui j’étais, ce que je voulais profondément, et trouver un moyen d’y parvenir. C’est en apprenant à mieux me connaître que mes réponses sont venues. Cependant, apprendre à se connaître implique de changer de regard, de positionnement, de croyances, de façons de faire. Vous l’aurez compris, on n’améliore pas sa vie sans changement. Et si changer est le début d’une nouvelle histoire – de votre histoire! -, c’est un acte qui est loin d’être anodin. Il demande de la patience, du courage, et une certaine conscience des choses. Alors, si vous aussi vous souhaitez changer de vie (ou certains domaines de vie), voici 7 conseils qui me semblent importants pour pouvoir changer et aller au bout de sa décision.

Changer de vie : de l’inconfort salvateur

Pour commencer, sachez que notre cerveau n’aime pas le changement. Il recherche plutôt le confort et ce qu’il définit comme source de plaisir, et va fuir tout ce qu’il perçoit comme douleur. Quand on fait ce qu’on a toujours fait, on se sent dans une forme de sécurité, grâce à nos repères et à notre rôle de connaisseur·se. Par exemple : vous empruntez un même chemin, depuis des années. Vos pas foulent le gravier sans même y prêter attention. Si vous décidez tout à coup de changer d’itinéraire, vous allez être sur vos gardes : le paysage est différent, vous ne savez peut-être pas précisément où tourner au prochain carrefour…

Donc, quand on change, il y a quelque chose en nous qui résistera. Et c’est notre volonté, nos actions et notre détermination qui feront la différence.

Ensuite, le changement s’opère par cycle : on commence par se lancer dans quelque chose, ce qui nous donne une énergie dynamique, enthousiaste. Par la suite, on atteint la phase « plateau » où la magie de la nouveauté fait place à la saveur plus âcre de l’effort à fournir, de l’action posée et du résultat qui se fait attendre. Une phase qui peut mener à la suivante, la grosse remise en question. À quoi ça me sert ? Pourquoi je fais tout ça ? C’est une phase profonde, introspective, qui demande souvent d’être vécue seul·e. Si elle est bien menée, elle mène à une phase de renouveau, où on reprend la route, parfois en testant de nouvelles manières de faire qui nous relanceront à l’étape 1 (le lancement). Et ainsi de suite.

Mon avis sur le changement

Changer, ça demande de l’énergie. C’est magique, car ça amène des surprises, de l’imprévu, une sensation que tout est possible – ça active nos 5 sens, mais aussi nos peurs profondes. 

On devient une sorte de héros, celui de sa propre histoire. On part affronter des obstacles, on se fait tester dans nos compétences et dans notre volonté de tenir bon. Sur le chemin, on apprend aussi à se connaître, car on découvre ses ressources, ses facultés créatives et ses forces qui dénouent les épreuves.

De plus, l’envie de changer va de pair avec la douleur éprouvée. Je suis convaincue que plus on souffre dans sa vie actuelle, plus notre volonté de mettre en place des actions différentes tiendra sur la durée. Pourquoi ? Parce que notre « pourquoi » nous saute plus vite aux yeux. On comprend plus facilement que d’autres les vrais enjeux : si on ne bouge pas, c’est un peu game over. Si votre cerveau comprend cela, il vous aidera. 

C’est le principe des deux types de peur qui s’affrontent, devant le changement : la peur immédiate de changer et de tous les efforts et dangers que ça implique, VS la peur du long terme, de ce qui se passera, si on ne change rien dans sa vie. Notre cerveau raisonne à court terme. À nous de lui montrer que la deuxième peur est la plus essentielle.

Mon expérience

C’est un peu ce qui m’est arrivé. J’avais la très nette sensation d’étouffer dans mon quotidien. Ce qui n’était qu’une boule dans l’estomac s’était mué en une vague de malaise. Ça me prenait soudainement, sans prévenir. Comme une voix qui criait dans ma tête « mais qu’est-ce que tu fous là?? ».

La situation était devenue stressante. Angoissante. J’ai attendu d’être au plus mal pour prendre ma décision : celle de commencer à mieux me connaître pour comprendre ce que je voulais pour moi. Changer de cap a été la plus belle décision que j’ai prise de ma vie. Pourtant, je n’ai pas avancé en ligne droite, dans un parcours sans fautes. Loin de là. Sans certains éléments clefs, je ne serais peut-être pas allée au bout.

Alors, je vous partage ci-dessous 7 conseils qui aident à aller au bout de son désir de changer de vie. Ce sont 7 points qui me paraissent essentiels pour poser des actions différentes, inconfortables, mais aussi libératrices lorsqu’on tient sur la durée.

Changer de vie : 7 conseils pour aller au bout de sa décision 

1) Amener de la clarté sur sa situation

Premièrement, être au clair sur sa situation aidera votre cerveau à mieux accepter l’idée du changement : s’il sent que vous savez où vous allez, ou pourquoi vous y allez, il vous mettra moins de bâtons dans les roues. Et puis, on ne change jamais ce dont on n’a pas conscience !

Alors, soyez au clair, écrivez-le noir sur blanc : que voulez-vous changer ? Pourquoi ? Quelles actions mettre en place ? Qu’est-ce qui se passera dans votre vie, si vous mettez ce changement en place ? Qu’est-ce qui se passera si vous ne le faites pas ?

C’est cette dernière question qui m’a beaucoup aidée à tenir sur la durée. Quand j’en avais assez de devoir fournir des efforts, de me battre, et de ne rien voir bouger autour de moi, je comparais ma situation actuelle (faite d’épreuves, de réussites et d’échecs) à celle que j’avais quitté (les angoisses, les oppressions) en imaginant y retourner (# cauchemarassuré). 

Cette étape peut prendre du temps. Mettre de la clarté sur une situation demande de se poser les bonnes questions, d’entrer en soi, d’oser voir ce qui ne va plus et d’assumer sa responsabilité là-dedans. [À lire aussi : Mettre de la clarté – 9 astuces pour dépasser doutes et confusion].

2) Accepter où on en est, et le temps que ça prendra.

Ce point, j’aurais adoré le connaître en débutant. Je ne vous compte pas le nombre de fois où je m’en suis voulue, où j’ai ressenti de l’injustice, où je pestais contre la pauvreté de mes résultats. Je m’agaçais de moi-même, de la vie, et je m’agaçais de m’agacer (#cercleinfernal). 

Et vous savez quoi ? On ne change pas ce qu’on n’accepte pas. 

Alors, voici un secret que vous pouvez inscrire tout au fond de votre esprit :

> Vous êtes humain·e. Par moments, vous allez manquer de régularité. De volonté. De courage. Par moments, vous allez en avoir marre. Vous allez vous maudire, ou maudire l’existence, ou votre voisin (vous serez surpris·e des nombreuses formes que peut prendre votre colère). Et c’est OK. Dans ces cas-là, exprimez-vous (en épargnant le voisin, si possible). Puis, revenez à votre pourquoi. À la raison première qui vous a poussé à changer. 

> Vous êtes un héros parti à la conquête de sa vie. Vraiment. Vous pouvez être fier·e de vous, tout le temps. Même quand vous ratez vos pas. Tomber et se relever, c’est héroïque. Ne cherchez donc pas à avancer d’une certaine façon : votre rythme est parfait, parce qu’il est le vôtre.

>  C’est avec des petits pas qu’on déplace des montagnes. Eh oui. On a souvent envie de bénéficier de résultats immédiats, et on passe à côté de toute la magie du processus. Je me suis souvent focalisée sur du manque : manque de succès, manque de joie, impossibilité de faire ceci ou cela. C’est mon entourage qui m’a souvent fait voir tout ce que j’accomplissais au quotidien.

ASTUCE : Prenez le temps, chaque mois (ou chaque semaine si besoin), de noter toutes les petites choses accomplies, même les plus minimes. Et célébrez-les, avec le coeur.

3) L’ombre a besoin d’être éclairée pour libérer le chemin

Comme je vous parle de héros, autant continuer : qu’est-ce qu’un héros se retrouve toujours à faire, sur son chemin ? Il affronte des méchants (parfois des bêtes féroces). 

En tant que héros de votre propre histoire, vous allez aussi devoir affronter vos démons. Il y a des tas de bêtes qui sommeillent en vous, prêtes à vous faire rebrousser chemin. Plus le changement à mettre en place est radical, plus votre part d’ombre demandera à être explorée.

Votre ombre fait partie de vous. Elle est effrayante simplement parce que vous l’avez reléguée dans l’obscurité. Elle est le résultat de vos croyances, de vos souffrances, de votre besoin de vous protéger du monde, et de vous-même. 

On ne peut espérer changer sa vie sans se changer soi-même. Le monde extérieur est le reflet de votre monde intérieur. 

Sachez donc que tout changement entraînera de subites envies de tout abandonner, des moments d’intense colère et de peurs paralysantes. C’est naturel. C’est votre ombre qui se réveille. Qui vous parle. Alors, prenez-en conscience et profitez de ces moments pour vous poser et aller à votre rencontre. En écrivant, en dessinant, en écoutant, en pleurant, en criant.

Il y a des tas de façons de faire, c’est inconfortable, mais essentiel et libérateur au bout du chemin.

4) Bien s’entourer, pour assurer ses arrières

Du coup, changer va vous demander de puiser dans vos ressources. Vous allez devoir poser des actions et affronter vos émotions. Une vraie sortie de zone de confort!

C’est pourquoi bien s’entourer est primordial. Il paraît qu’on est la moyenne des 5 personnes avec qui on passe le plus de temps. Alors, si vous fréquentez des amis qui aiment se plaindre ou voir la vie en noir, votre motivation en prendra un coup – et la motivation est votre carburant pour avancer [à lire aussi : Comment rester motivé par ses objectifs].

Personnellement, j’ai dû faire le choix, à un moment donné, de mettre de côté certaines de mes relations habituelles. Pas parce que je ne les appréciais plus, mais parce qu’il y manquait quelque chose. Une vision de la vie dont j’avais terriblement besoin pour continuer de croire en moi, en mes rêves, en mes décisions.

La bonne nouvelle, c’est que si vous n’avez pas quelqu’un d’inspirant à portée de main, il existe des tas de belles personnes qui s’expriment et partagent leur vision sur internet, dans des livres ou des films. Qu’elles soient coachs, artistes, enseignantes ou même imaginaires, n’hésitez pas à aller vers elles. À les lire, à vous inspirer, à y puiser de la force et du courage. À les imaginer vous encourager, vous conseiller.

Ensuite, se faire accompagner dans son chemin est aussi une bonne option, surtout si vous ne vous sentez pas l’âme d’un·e autodidacte. Le changement est un gros challenge, il n’y a aucune honte à avoir besoin d’être soutenu·e ou dirigé·e par quelqu’un.

NOTE : peu importe par quel biais vous vous entourez, gardez toujours votre esprit critique. Ce que les gens disent peut être source de motivation et de grande aide, mais ce que vous ressentez au fond de vous l’est encore plus. N’appliquez pas de façons de faire ou de voir machinalement ; restez libre de vos envies et de vos ressentis. 

5) Vous êtes aussi votre mentor – si ce n’est le premier.

Je vous parlais d’entourage et d’inspiration – sachez que VOUS avez besoin d’être là pour vous. Avant de vous lancer dans une entreprise de changement, assurez-vous de vous être concocter un espace sécurisant, où revenir quand les émotions sont trop fortes.

Ça peut être une pièce, constituée d’objets qui vous rassurent, de couleurs qui vous enchantent.

Ou en appliquant les petites habitudes qui vous font du bien (lire dans le silence, manger des bonbons, parler à un proche, jouer avec votre chat, etc.).

Ça peut être en vous amenant de la douceur : une musique relaxante dans les oreilles, une couverture moelleuse posée sur ses genoux. 

Acceptez de vous offrir ces instants de détente et de réconfort. Vous en aurez besoin. Au-delà de toute l’aide que vous pouvez recevoir de l’extérieur, votre façon d’être et d’agir envers vous-même est très importante.

6) Votre état d’esprit doit suivre votre direction

Votre esprit est composé de croyances, de façons de voir le monde et vous-même, qui constitueront votre réalité.

Si vous pensez que vous êtes un·e incapable, que la chance arrive toujours aux autres, que la vie est difficile et injuste, que les choses sont dégueulasses et que la magie n’existe pas…

Vous aurez raison.

Votre réalité vous donnera raison. Je vous le garantis.

L’essentiel, ici, n’est pas de toujours penser parfaitement, ni de penser d’une certaine façon en vous récitant des phrases magiques. 

Je vous conseille de choisir votre vision des choses. Ayez avec vous des phrases qui font sens à vos yeux, qui vous stimulent, qui vous élèvent. 

Dans mon cas, il y en avait deux qui trottaient en permanence dans ma tête : « chaque jour est une occasion de réécrire sa vie » & « nous nous rendons pitoyables ou nous nous rendons forts. La quantité de travail à fournir est la même ». Quand je commençais à perdre courage ou à m’en vouloir, je finissais par retourner à cette façon de voir, et je réintégrais ma motivation, ma foi en mon chemin.

Alors, prenez votre responsabilité en main et décidez de votre réalité ⭐️.

7) Changer amène… du changement 

Un peu logique me direz-vous ?

Eh bien, oui et non. Il se trouve que, souvent, c’est une partie de nous qui a profondément envie de changer, de couper des liens, d’aller à sa rencontre, de quitter un environnement toxique ou des vêtements trop encombrants.

Pourtant, nous sommes composé·es de plusieurs facettes. Vous verrez en cours de route que certaines d’entre elles ne veulent tout simplement pas lâcher votre vie d’avant. Je précise que cette « vie d’avant » ne sous-entend pas qu’il vous faut changer radicalement de paysage, de relations, de corps, de job pour « changer de vie ». Par contre, changer demande de s’ouvrir à de nouveaux paramètres. 

Choisir plus clairement ce que l’on veut pour soi, c’est laisser tomber les filtres qui nous protégeaient de la réalité. C’est accepter de voir les choses différemment ; de les percevoir dans leur vérité (parfois douloureuse).

Je me suis souvent retrouvée à admettre mon besoin de changement, à faire des démarches dans ce sens, et en même temps… je peinais à lâcher mon travail, mes relations, et toutes ces habitudes qui me maintenaient dans un schéma limitant. J’avais peur. En gros, je voulais changer de vie sans accepter que les choses soient différentes.

On ne peut pas changer sans accepter de laisser partir ce qui doit partir. Sans accepter que des choses doivent véritablement changer, se transformer. 

Peut-être cela concernera vos relations. Votre garde-robe. Votre alimentation. Votre travail. Vos habitudes rassurantes.

N’oubliez pas que pour recevoir du mieux, du beau, de l’abondance, il faut faire de la place auparavant. Donner, pour mieux recevoir ⭐️. 

Changer de vie : pour terminer

Changer de vie est une incroyable aventure. Faite de hauts, de bas, d’épreuves, d’accomplissements. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais les héros des histoires (que vous lisez peut-être) ne sont pas différents de vous. 

Pour finir, je vous laisse avec deux réflexions que j’ai faites en cours de chemin :

> Quand vous changez de vie pour aller quelque part (intégrer une certaine entreprise, vous installer dans une nouvelle contrée etc.), gardez en tête que votre idée de base est plus un chemin qu’une destination. 

Elle peut elle-même évoluer en cours de route.

Ce sont les changements en vous qui représentent votre vraie réussite ; bien plus que là où vous atterrissez au final.

Pour cette même raison, n’ayez pas peur si vous ne savez pas exactement où vous allez ; tant que vous savez pourquoi vous avez besoin de changement, le reste suivra.

>  Il n’y a pas de moment parfait pour changer : poser des actions, c’est un cumul d’essais, de ratages, de reprises. Par contre, il y a un moment pour tout : ce n’est pas nécessaire de s’éparpiller en voulant tout faire, par peur de ne pas réussir. Un pas après l’autre, ça suffit amplement.

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Et vous, quel est votre rapport au changement ? Avez-vous déjà entrepris de changer certaines choses dans votre vie ?

Changer fait peur, déstabilise et demande de l’énergie, mais est aussi libérateur. Voici mes 7 conseils pour changer de vie et aller au bout de sa décision.
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