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Oser se lancer : comment débuter une aventure
Le premier pas
Il y a un début à tout. Un premier pas à faire.
Pensez à ce premier jour de conduite. Vous insérez la clef dans le contact. Volant en main, votre pied droit cherche la pédale d’accélérateur. Le véhicule prend de la vitesse.
C’est souvent juste avant, que ça peut bloquer. Avant le geste, celui qui enclenche l’action. Ai-je vraiment besoin d’apprendre à conduire? J’ai ma liste de numéros de téléphone, je peux appeler un professeur d’auto-école, mais je ne le fais pas. Un ami m’a même passé les coordonnées d’un gars trop sympa. Mais non. Je ne veux pas. Je n’ose pas. Je le remets donc à plus tard.
La conduite peut représenter une partie de plaisir pour certains, mais nous sommes tous passés par ces étapes où il fallait se lancer, où le doute s’installe, où notre élan s’enraye parce que, soudain, des tas de bonnes excuses affleurent à l’esprit. « Je n’ai pas le temps ». « De toute façon, je n’y arriverai pas ».
Sortir de sa zone de confort, ça dérange. L’opportunité est là, belle et terrifiante, et on ne bouge pas. Sans doute parce que, souvent, inconnu rime avec peur du vide. On se croit au bord d’une falaise, obligé de prendre son élan, pour ensuite s’élancer au-dessus d’un précipice, dans l’espoir d’atteindre l’autre bord.
Pourtant, quand on y réfléchit bien, ce n’est qu’une fois cet autre sommet atteint que l’aventure commence vraiment. Le moteur vrombit, le véhicule se met en marche, le paysage défile. Et on sourit. Le cœur encore battant. Se lancer dans l’inconnu, c’est un heureux cocktail d’enthousiasme, d’inconfort, de peur, de fierté. On est déstabilisé, parce que nos repères changent. Il y a cette forte sensation que tout peut arriver. Le meilleur comme le pire. C’est cette incertitude même qui enthousiasme et terrifie : personne ne pourra nous garantir ce qui nous attend, après avoir sauté le pas. C’est bien pour ça qu’il faut oser se lancer. Enclencher le mouvement en sachant que tout reste à découvrir.
On peut aussi se préparer en amont, pour atténuer la peur et le doute. Pour être dans la meilleure énergie possible, au moment du grand saut.
Oser se lancer : Favoriser l’expérience
Il y a un risque potentiel dès que l’on sort de sa zone de confort.
Si vous regardez bien, vous verrez que votre vie est constituée d’instants où vous prenez des décisions. La décision de dire oui. Celle de dire non. Celle de regarder à droite plutôt qu’à gauche, ou droit devant vous.
Conscientes ou pas, ces décisions que vous prenez pour vous-même vous mènent tantôt à rester dans votre zone de confort, tantôt à en sortir – et à prendre des risques.
J’ai longtemps hésité à poster cet article. À monter ce blog. Comment savoir si ça plaira? Si je saurai gérer un site, m’exprimer correctement? Alors, j’attendais. J’attendais une validation, une confirmation de mes talents. Qu’un spécialiste intervienne un jour et me dise « c’est bon. Tu as le niveau. Impossible de se planter ». Une forme de garantie extérieure, assez pratique pour reporter la responsabilité d’un échec sur quelqu’un d’autre, au besoin.
Je ne supportais pas l’idée de me lancer sans me sentir pleinement confirmée. Tout ça pour un blog, vous me direz. Et bien oui. Les perfectionnistes se reconnaîtront sans doute dans ce besoin de sentir que tout a été planifié, parachevé, relu et (re)relu.
Et puis, au détour de plusieurs rencontres et de quelques lectures, j’ai fini par comprendre qu’on ne peut pas tirer de résultats ni de conclusions de ce qui ne s’est pas fait.
Pour que l’inconnu se change en connu, il faut accepter d’y aller.
Les choses peuvent prendre forme dans notre tête. Elles s’incarnent véritablement dans l’expérience.
Ces petites choses à connaître pour oser se lancer dans la bonne humeur
Comme nous l’avons vu, oser se lancer dans quelque chose qui nous tient à cœur et qui modifiera probablement notre quotidien, n’est pas anodin. L’acte lui-même peut soulever beaucoup d’émotions.
Je vous partage donc ici différents points qui m’ont aidé à me faire confiance et à sauter le pas, en espérant que vous puissiez y puiser la dose d’énergie qui vous manque pour concrétiser vos idées.
1) Faire la part des choses entre risque et danger
Comme je le disais plus haut, toute aventure contient sa part de risque et d’incertitude.
Un risque suppose que les choses ne se passent pas forcément comme on l’avait prévu. Il ne nous empêche toutefois pas de nous relever, de rebondir et d’ajuster notre trajectoire en fonction.
En revanche, si nos plans ne fonctionnent pas, et que cet insuccès nous mène à tout perdre, alors nous sommes en danger.
Dans ce cas de figure, posez-vous et demandez-vous ce que vous pourriez mettre en place ou réajuster pour que ce danger se transforme seulement en risque.
Evaluer où on se situe sur cette échelle risque/danger m’a passablement rassurée dans mes choix, et les a même clarifié.
Je monte un blog qui ne marche pas, même après six mois d’existence ? Ça risque de heurter mon ego, mais j’aurai toujours d’autres activités à mener. Je monte une entreprise qui ne fleurit pas? Je regarde jusqu’à quand je peux me permettre d’essayer sans résultat, et j’accepte l’idée de changer de plan au-delà.
2) Savoir s’écouter
Réfléchir et analyser la situation avant de se lancer, c’est bien. Savoir écouter la petite voix en soi qui nous porte vers ce qui nous plaît vraiment, c’est encore mieux, à mon avis.
Des idées et des envies, nous en avons en permanence. Si vous y prêtez attention, vous verrez que certaines sortent du lot, insistent, reviennent.
Il est temps alors de vous poser confortablement et de vous interroger. Cette idée vient-elle d’un désir honnête, qui vous correspond? En avez-vous réellement envie ? [à lire aussi : Mettre de la clarté – 9 astuces pour dépasser doutes et confusion].
Vous hésitez à contacter le voisin du coin qui vous a laissé son numéro? Interrogez-vous : pourquoi hésitez-vous à vous lancer? Qu’est-ce qui vous fait peur? Et qu’est-ce que ça vous apporterait, de le faire? Qu’est-ce que ça vous apporterait de ne pas le faire?
Ouvrir un blog est une idée qui a un jour mûri dans mon esprit et qui s’est révélée idéale pour constituer un site internet où je pourrai à la fois m’exprimer, échanger avec vous, et vous proposer mes services.
J’aime écrire. M’exprimer par les mots, transmettre ce qui m’anime. J’aime partager et échanger sur des sujets qui m’interpellent.
Cette conscience de ce que j’aime ne m’enlève pas forcément mes peurs et mes doutes, mais elle m’assure une trajectoire qui ne pourra que me correspondre.
Apprenez à ressentir ce qui compte réellement pour vous. Allez voir un spécialiste qui vous aide à y voir plus clair au besoin.
Vous saurez ainsi si l’aventure en vaut la peine, malgré ses risques et ses incertitudes. Et croyez-moi : si c’est une chose qui vous anime, le jeu en vaut toujours la chandelle.
3) Savoir s’entourer
Faire face à l’inconnu demande évidemment de faire face aux imprévus, aux retournements de situation, à ses attentes déçues. À garder le moral quand les choses ne se passent pas comme prévu. Rester positif, prendre un peu de recul, rire de soi sont autant d’actions salutaires, mais pas toujours évidentes. On a d’ailleurs le droit à des coups de mou, de temps à autres. Le tout est de savoir relever la tête [à lire aussi : Vivre sans attentes, possible ?].
Pour cela, les bonnes relations s’avèrent très utiles. Partagez vos projets à quelques proches bienveillants. Trouvez-vous un bon coach le cas échéant. Ayez quelqu’un à qui parler et à qui partager vos inquiétudes, voire vos découragements. Cette personne aura le recul nécessaire pour vous faire voir ce qui marche, ce qui marche moins, et pour vous rappeler que vous avez en vous des forces qui peuvent tout.
Si vous le pouvez, intégrez-vous dans un groupe qui partage vos envies de réussite. L’énergie de groupe est un puissant stimulateur.
4) Savoir s’équiper
Que l’on se lance dans un projet de voyage, de rencontre, de reconversion professionnelle, on peut assez vite avoir ce désagréable sentiment d’incompétence. On n’est pas assez bon, pas assez préparé.
Dans ce cas, préparez-vous. N’hésitez pas à vous former, à vous documenter, à prévoir des outils efficaces (un peu comme on s’habillerait soigneusement avant un rendez-vous, pour garder confiance en soi).
À partir du moment où je me suis décidée à construire un site internet et un blog, j’ai vite compris que l’aspect technique de la chose me rebutait. Devoir éplucher des pages et des pages pour comprendre comment faire me désespérait, me faisait me dire que j’étais à mille lieux de savoir gérer mon propre site. Je me suis alors inscrite à une formation en ligne de blogging (la blogschool, que je recommande chaudement). De vidéos en vidéos, j’ai acquis les bases pour me lancer, ainsi que des stratégies pour avoir une structure qui tienne la route et évolue avec moi. Des connaissances qui ont grandement diminué mes peurs de mal faire.
5) La perfection, ça n’existe pas
Deux points à ce sujet m’ont ouvert les yeux.
Le premier, vouloir être parfait est une pure illusion. Même dans son domaine d’expertise. Ce qui peut devenir compliqué quand, comme moi, vous voulez l’être avant même de commencer… « Je lancerais mon site une fois que j’aurais une mise en page impeccable, au moins dix articles hyper inspirants en stock, et puis déjà toute une clientèle prête à me suivre ».
Autant vous dire que c’est une excuse pour retarder l’aventure. Ou tout simplement pour l’annuler. Car pour un perfectionniste, les choses ne seront jamais comme elles devraient l’être. Dure réalité.
Le second, on apprend de ses erreurs.
On a souvent cette peur d’être critiqué dans ce qu’on propose et tout bonnement de se planter. Je pense qu’il n’y a pas de succès sans échec. Parce qu’un échec, selon comment on l’envisage, n’est pas une occasion de tomber : c’est une opportunité de comprendre ce qui n’a pas fonctionné et de le rectifier pour continuer sa route encore mieux équipé.
6) Il y a toujours la possibilité de modifier sa trajectoire.
J’ai longtemps pensé qu’un choix nous condamnait. Qu’une décision prise nous obligeait à nous en tenir à ce qui a été convenu. Que toute autre option s’évanouissait aussitôt. Je choisis de répondre à cet entretien d’embauche? Si je suis prise, adieu mon rêve de faire de mon hobby un gagne-pain.
Il n’y a pas de mauvais choix. Il y a seulement la conscience de celui que vous venez de faire, l’expérience et les leçons que vous allez en tirer, ainsi que la totale liberté de le modifier, s’il ne vous convient pas, ou plus.
Dès que l’on prend conscience de cette liberté, les actions prises n’ont plus la même saveur. Elles ne sont plus une entrave ni une limitation. La peur d’échouer, de faire le mauvais choix, de ne pas être à la hauteur n’a plus la même emprise sur nous. Parce qu’on sait qu’on s’adapte. Qu’on a toujours la possibilité de rebondir, de se rattraper, d’évoluer.
J’ignore où me mènera l’ouverture de ce blog. Mais je sais que pour le moment, je fais le choix d’écrire des articles dans l’espoir d’inspirer les gens, de les aider un peu à travers mes mots et mes astuces. Peut-être que mes thèmes changeront, peut-être que je modifierai le contenu ou la mise en forme de mes articles.
On essaie, et on ajuste.
Oser se lancer : Commencer
Pour oser le changement, il est bon de le rendre concret. À ses yeux avant tout. L’écrire, le dire, le visualiser.
[à lire aussi : Changer de vie – 7 conseils pour aller au bout de sa décision]
Si un projet vous anime, peu importe sa dimension, je vous encourage à partager en commentaire de quoi il s’agit. Parler de ses objectifs est un premier pas.
Vous voulez aller plus loin? Servez-vous de la visualisation! Posez-vous, fermez les yeux et imaginez-vous en train de faire le grand saut. Voyez ce que ça vous fait, de vous savoir dans l’accomplissement de votre projet. Qu’est-ce qui a changé? Comment vous sentez-vous? Cela en valait-il la peine?
N’oubliez pas que choisir, c’est prendre la responsabilité de sa vie.
Aujourd’hui, je choisis de me lancer dans l’aventure du blogging, à vos côtés.
Et vous, que choisissez-vous?
2 réponses à “Oser se lancer : comment débuter une aventure”
Merci pour cet article.
La peur de l’inconnu, qui nous impose ses propres limites. Je rêverais de faire ce que j’aime. Je suis ingénieur mais j’aime peindre des fresques murales, j’adore faire de la pâtisserie, j’adore faire plaisir aux gens. J’ai l’impression de savoir faire plein de petites choses mais rien d’énorme qui me permettrait de me lancer. Comment avancer ?
Bonjour Elsa,
Et merci de venir me partager ton expérience! Je comprends très bien combien la peur de l’inconnu et de mal faire peut limiter nos actions et même notre envie d’avancer. Le cerveau aime le connu et il est très doué pour se raconter que sortir de nos habitudes, c’est risqué de souffrir (parce qu’on rate ce qu’on tente, parce qu’on se confronte aux regards des autres etc). Le meilleur moyen d’avancer quand même vers tes désirs et projets c’est justement de commencer, même par la plus petite action possible qui te semble accessible. Plus tu avances par petites touches, plus tu montres à ton système que c’est ok et que tu en es capable et c’est ainsi que le chemin s’ouvre devant toi. Tu dis savoir faire plein de petites choses mais rien d’énorme : tu n’as pas besoin d’actions énormes pour te lancer, juste de petits pas inspirés et d’accepter de te faire confiance dans le processus.
Je propose en ce moment un format de coaching-guidance pour éclairer une situation, donner des pistes pour avancer justement et aider à reconnecter à sa confiance en soi et en ses capacités naturelles à tracer sa propre voie. Si tu désires plus d’informations, n’hésite pas à m’écrire via le formulaire du site. Tu peux aussi voir cette page (https://ouvriruneporte.com/les-ambiances-personnalisees/) pour te faire une idée de mon approche.
Je te souhaite de continuer à avancer en direction de ce qui t’appelle,
Nastassja