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7 juin 2021. Ça fait une semaine que j’ai coupé avec les réseaux sociaux, et c’est incroyable tout ce qui se vit dans une journée, quand tu te crées un nouvel espace.
J’ai lu davantage, passé du temps avec mes proches, j’ai travaillé à mon roman, j’ai créé une nouvelle histoire courte dont je te reparlerai (c’était un kiff de l’écrire!), j’ai revu les fondations de mon entreprise et tout cela… sans me comparer. Juste en étant moi, dans mon flow.
On oublie trop souvent combien le va-et-vient du monde nous distancie de notre propre musique.
Parfois, c’est en prenant ses distances avec ce qui se fait que la magie opère.
D’autres fois, il suffit d’une respiration et d’un retour à son ressenti, pour que la clarté revienne.
Dans ce nouvel espace, j’ai pris le temps de poursuivre ma lecture de l’Epopée de Gilgamesh. Je ne sais pas si tu connais : il s’agirait de la plus vieille épopée écrite, et elle remonte à ~2000 ans av. J.-C. Ce qui me touche le plus dans ce récit, ce sont les préoccupations du protagoniste : après avoir accompli des tas d’exploits avec son meilleur ami, ce dernier est vaincu par une maladie. En perdant son ami, Gilgamesh se retrouve face à une grosse question existentielle : que faire face à la mort ? Attendre tranquillement son heure, se révolter, se rendre éternel par ses exploits ?
Dire que l’angoisse de Gilgamesh remonte à près de 4000 ans, et que de nos jours, nous sommes tellement nombreux à rencontrer de l’anxiété et de la tristesse face à un monde en perpétuel changement, bourré d’incertitudes et d’inconnu, c’est… fascinant (pour moi en tout cas haha).
Car en fait, nous sommes tous et toutes dans le même bateau.
Même quand ta situation à toi te paraît insurmontable, trop différente pour être comprise des autres, souviens-toi.
Souviens-toi que tu n’es jamais seul.e dans tes angoisses et ton désarroi.
Souviens-toi que de tout temps, d’autres humains ont éprouvé des peurs et des obstacles similaires.
Souviens-toi qu’il suffit de dépasser les limites du temps pour te dire que, là, maintenant, si tu ressens de profondes émotions et que tout te paraît difficile, des hommes et des femmes le ressentent aussi, au coeur des palais de l’Égypte ancienne, sur le balcon d’une maison bourgeoise du XVIIIe, dans une taverne moyenâgeuse, au fin fond d’une grotte préhistorique.
Tu n’es jamais seul.e.
Et s’il y a du bon à se distancer des réseaux sociaux, nous restons toujours connectés à travers cette humanité partagée.
2 réponses à “À travers les âges”
tellement plein de justesse !
toujours un plaisir de te lire
Merci Rose 💛