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Lire en musique (Joshua Bredow, Miracles) :
Alors que je m’apprête à faire un nouveau saut dans l’inconnu, je me suis dit que ce sujet ferait une belle expérience inédite : pourquoi l’inconnu génère-t-il autant d’émotions différentes en nous ? Et pourquoi est-il si essentiel, à mes yeux, pour vivre une vie pleine et riche ?
L’inconnu est très présent dans les histoires.
Les personnages de fiction se frottent toujours à l’Inconnu. En structure narrative, on appelle cela le passage du monde familier au Nouveau Monde – un monde que notre héros ne connaît pas et qu’il va devoir découvrir s’il veut aller au bout de sa quête.
J’aime beaucoup décrire ces scènes dans mes histoires, car les cinq sens et l’ambiance y jouent un rôle de premier plan : le héros franchit une limite (visible ou non), débarque dans une nouvelle contrée/circonstance/environnement et alors… il peut lever la tête, ébloui par la hauteur des immeubles ; il peut baisser hâtivement les yeux vers le bas, alors que ses pieds s’emmêlent dans des ronces. Il peut se laisser enivrer par une forte odeur de jasmin ou se pétrifier d’effroi après avoir perçu des crissements inhabituels dans son dos.
L’Inconnu met nos sens en alerte, car notre cerveau comprend qu’on entre dans une zone nouvelle, donc potentiellement dangereuse. On n’y a pas encore de repères, et franchement aucune idée de comment les choses vont se dérouler.
Dans le tome 1 de mon roman Au-delà des bornes, mes personnages (Nadia, Ben, Sandro et Danny si tu t’en rappelles) décident de se rendre dans la forêt qui jouxte leur quartier. Elle est réputée ténébreuse, ses bois immenses renfermeraient d’étranges créatures. Eux, ce qui les intéresse, c’est de vérifier la supposition de Nadia : le groupe de cambrioleurs qui sévit dans leur village a-t-il son repaire au coeur de la forêt ?
Cet objectif amène pas mal de réjouissances : vivre une aventure un peu effrayante, faire la une des journaux après avoir mis la main sur la cachette des voleurs, transgresser un interdit parental… Mais demande aussi de passer par un certain inconfort : la végétation de la forêt griffe la peau, on peut s’y perdre, on risque la colère des parents si on se fait prendre, et bien sûr, on risque de croiser les voleurs et de passer un sale quart d’heure.
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Ma réponse : un désir ne vient pas te trouver par hasard. Si tu sens l’appel de l’aventure dans ton coeur, ça vaut toujours le coup d’aller voir. Pas pour obtenir un résultat garanti, mais pour faire l’expérience de ce que tu es venu.e vivre.
Et cette expérience passe aussi par certaines émotions à ressentir, dont la peur, le doute ou encore la tristesse et la colère. Tout simplement parce que franchir une frontière, passer du connu à l’inconnu, secoue nos repères et crée des vagues de vie tout autour de nous. Si tu n’acceptes pas cette part d’inconfort sur le chemin, tu n’oseras probablement pas te lancer.
On a tous un rapport différent à l’inconnu. J’aimais beaucoup aller observer ça en Scan Thérapeutique (si tu n’as pas lu la newsletter qui en parle : il s’agit d’une lecture énergétique qui t’indique où tu en es dans ta vie, ainsi que tes différents modes de fonctionnement) : je connectais à l’énergie de la personne face à moi et je la plaçais en visualisation dans une zone qu’elle ne connaît pas, pour voir comment elle réagit face à de nouveaux paysages.
Certains se montraient curieux et se rapprochaient timidement des formes nouvelles ; d’autres restaient figés sur place, observant la nouveauté avec envie et frustration de ne pas pouvoir bouger.
Intéressant, non ?
Où penses-tu te situer, de ton côté ? Est-ce que la nouveauté te fait peur, t’attire, te rebute, t’intrigue ?
Et surtout : quelle place réserves-tu à la nouveauté dans ta vie de tous les jours ?
Une créatrice de contenu partageait une question intéressante : à quand remonte le dernier moment où tu as fait quelque chose pour la première fois ?
Ce mois-ci, je me suis mise au chant. Je chante une chanson par jour, juste comme ça, en lisant les paroles. J’ai senti un besoin de le faire, et autant te dire que ce n’est pas toujours confortable : je n’aime pas m’entendre chanter faux, buter sur des mots, sentir ma mâchoire se crisper. Mais je suis aussi curieuse de ce nouvel inconnu, curieuse de voir où ça va me mener.
Car c’est là un aspect magique d’un saut dans l’inconnu : tu t’ouvres à tellement plus de possibilités pour ta vie. Tu t’ouvres de nouvelles portes, tu te crées de nouveaux chemins. Tu t’émerveilles de cette variété et de cette richesse qui entre dans ta vie.
Je ne suis pas (encore) une grande fan de l’inconnu, pour être honnête. Il me fait plus peur qu’autre chose, et je n’aime pas me sentir mauvaise élève, maladroite, hésitante.
Pourtant, j’ai déjà osé suivre mes envies et vivre ainsi des choses que je n’avais encore jamais vécu jusqu’ici. Je t’en partage deux ci-dessous .
1/ J’ai pris une année sabbatique après le collège (le lycée pour les français). Je partais d’abord pour trois mois de bénévolat en Nouvelle-Zélande, avec une amie. Du jour au lendemain, je me retrouvais dans un climat différent du mien, à devoir partager une maison avec neuf autre personnes, échanger en anglais, faire des activités inédites (qui allaient de s’occuper d’un potager à compter le nombre de phoques au bord des falaises haha).
Ce que j’espérais en tirer : une révélation sur mon futur métier (j’étais perdue dans le choix de mes études à cette époque).
Ce que ça m’a apporté : une relation plus apaisée avec ma mère (partir loin à dénouer des tensions) ; une meilleure confiance en moi et en la gestion de mon temps ; une fascination encore plus grande pour le monde ; une meilleure connaissance de mes goûts (j’aime la nature, mais j’ai besoin de la ville et de ses ambiances pour être bien).
2/ J’ai commencé une formation en lecture énergétique (si tu veux lire mon expérience avec le monde des énergies, je la raconte ici). Trois mois durant lesquels je découvre un sujet inédit (l’énergétique, nos capacités à entrer en connexion avec les autres et avec le monde), je me forme au sujet à l’aveugle, en expérimentant avec d’autres participants parfois bien plus doués que moi.
Ce que j’espérais en tirer : un métier qui me rapporte facilement de l’argent et puisse se combiner avec mon activité d’auteure (oui mon objectif était très rationnel haha).
Ce que ça m’a apporté : une fascination pour le monde et ses richesse ; de belles rencontres et de beaux échanges ; une connexion assez incroyable avec mon intuition et ses messages ; une capacité encore plus riche et efficace de créer mes histoires.
Tu vois, si tes désirs te mènent dans un grand inconnu, ce n’est pas tant pour que tu obtiennes un résultat hyper précis, que pour te faire vivre une expérience riche et profonde – la tienne. Et celle-ci te mènera vers la prochaine expérience à vivre. D’un désir à un autre. D’une réjouissance à une autre. Car un désir qui vient du coeur a toujours mille trésors à t’apporter – à nouveau, tu n’as pas de désirs pour rien.
Alors, si j’ai pu traverser de l’inconnu, si les personnages des histoires en sont capables, tu l’es aussi 🙂
Aujourd’hui, je m’apprête à vivre un coaching novateur, qui va très certainement transformer mon quotidien. Et j’aime à me rappeler que ce nouvel inconnu est un tremplin vers encore plus de richesses. Quand tu sautes dans l’inconnu, tu ne tombes pas dans le vide : tu atterris dans ta vie.
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=> as-tu aussi vécu des sauts dans l’inconnu ? En as-tu un à me partager ?
PS nostalgie : j’avais écris un article sur le sujet : Oser se lancer. Mon premier article de blog. Tu vois, il y a un début à tout ^^
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