Moi, c’est Nastassja.
Auteure & artiste, je m'inspire de tout ce que je vois, ressens, explore et apprends pour en faire des créations À part entière, qui ouvrent des portes sur la magie infinie de ce monde.
Comment en suis-je arrivée là ?

Une histoire de fenêtre
Petite, j’aimais me poser près des fenêtres. Je trouvais leur rebord solide, réconfortant. Elles me permettaient de rester dans ma pièce bien rangée, et de rêver à un ailleurs plus séduisant. Là où le soleil réchauffe, là où l’air sent bon l’aventure, les possibilités infinies. J’avais des envies en moi, des besoins de m’exprimer et de créer. Le monde me fascinait et me terrifiait. Les quelques fois où, petite fille, j’ai osé faire ce qui me parlait, on m’a ri au nez. À quoi ça sert ? Ça ne marchera jamais ! Les voix sont devenues les miennes. Je me suis encouragée à être une bonne élève. À porter un costume, plutôt qu’à être moi.
Tenir mes rêves à distance était ma manière de me comporter comme tout le monde. Je me sentais incomprise, différente, piégée dans un quotidien normal, accepté, qui ne me ressemblait pas.
Un manque d'air
Je voyais autour de moi des gens étouffer dans une vie qui ne leur convenait pas. J’avais peur de finir comme eux. Chez moi, au travail, je m’assurais d’avoir des vues agréables à regarder. Pourtant, même les ciels bleus commençaient à peser sur mes épaules, à étreindre ma poitrine. Ma vie manquait de sens à mes yeux, mais j’étais incapable de définir ce que je voulais. C’était comme si un souffle me manquait, et que j’allais finir asphyxiée.
À mes yeux, mes envies n’avaient pas leur place ; elles étaient trop bizarres pour avoir une chance de se réaliser. Autour de moi, on m’encourageait à me contenter de ce que j’avais. À réfréner mon enthousiasme, pas assez réaliste. J’avais peur de ma différence. Peur d’exprimer mes idées et d’être moquée, mise à l’écart. J’avançais dans la vie sans savoir où aller, sans comprendre ce que je faisais là. C’était un sentiment angoissant. Oppressant. Pour me calmer, je devais ouvrir les volets, respirer un peu de cet air que je me refusais.
Un chemin vers soi
Un jour, l’oppression a été trop grande. Quelque chose s’est déchiré en moi, m’obligeant à mettre ma vie entre parenthèse. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me choisir - d’aller à la rencontre de tout ce qui bouillait en moi. J’ai écouté mes envies. Je me suis formée et me suis donnée le droit d’utiliser mes mots, mon ressenti, ma créativité et mon imagination - mes talents qui font de moi ce que je suis.
Le souffle m’est revenu, comme si un énorme poids m’était ôté.
J’ai compris que pour donner du sens à sa vie, il y a besoin de se connaître et de s’accepter dans sa différence. Bien sûr, ça demande du temps et du courage. Mes recherches ont touché au développement personnel, aux neurosciences, à la psychologie positive, à l’intelligence émotionnelle, en passant par l’art-thérapie, les énergies, mais aussi les mythes, les rêves, ou encore la spiritualité. Ce sont tous ces apprentissages et expériences qui m’ont fait grandir.
J’ai affiné mon ressenti, qui me permet d’être à mon écoute. J’ai développé l’estime de soi, qui m’aide à être fière de mes particularités, et à les utiliser pour vivre une vie qui me ressemble. Les fenêtres ne sont plus là pour me limiter ; elles sont une porte ouverte à la découverte et à l’expérimentation.
C’est ce que j’ai à cœur de partager, à toutes les personnes qui se sentent perdues ou dans le doute : la vie est pleine de possibles, dès lors qu'on s'ouvre à soi et au monde. C'est en explorant, en essayant, en osant et en y croyant que le chemin prend forme et que la vie reprend tout son sens. Nous possédons tous une force intérieure qui n'attend que nous pour faire jouer sa magie.
C’est un voyage à faire, et il est fascinant.
Mes mots ont résonné en toi ? Tu as envie, toi aussi, de te lancer dans ta propre exploration et de t'ouvrir des portes ?
Envie d’en apprendre (encore) plus sur moi ?
* J’ai un petit côté maniaque au niveau de l’harmonie. J’ai besoin que les choses qui m’entourent soient visuellement belles. Ça concerne ma décoration intérieure, la mise en page de mes documents, ou encore la couleur de ma règle (je suis capable d’acheter la plus chère, juste parce qu’elle est cuivrée).
* Je dis des gros mots (oups). Je les retiens souvent quand je parle publiquement, mais j’aime les dire quand ils viennent. Sorry pas sorry.
* Je déteste avoir faim. Et je mange lentement. Je savoure, je prends mon temps. De manière générale, je déteste être pressée. Je suis une contemplative dans l’âme.
* Je n’aime pas les conflits, ni les débats. Par contre, j’adore échanger et réfléchir à de grandes questions existentielles, à la terrasse d’un café.
* J’ai des idées en tête en permanence. Parfois, ça fatigue un peu. Surtout quand elles viennent la nuit. Ou en pleine conversation.
* J’aime imaginer des vies aux gens que je croise. Du coup, dans les cafés, je m’assois près des fenêtres.
* J’aime me sentir proche du dehors, de la nature. Je ne travaille que dans des lieux qui m’inspirent. J’ai l’impression de mieux respirer ainsi.
* Je suis une grande curieuse de nature. Je prête attention aux couleurs, aux gens, aux atmosphères, à ces petits détails qui font la différence. En fait, je m’émerveille assez facilement.
* J’ai du mal à respecter les règles, à recevoir des ordres. J’aime faire les choses à ma façon.
* Je lis les magazines, les documents et tout ce que je reçois dans l’ordre. C’est très important. Peut-être un reste de mon côté control freak, qui s’est pas mal apaisé.
* Je suis (hyper)sensible, même si je l’ai ignoré une grande partie de mon temps. Depuis, je remarque combien j’ai besoin de tranquillité et de solitude pour créer et me recharger.
* J’aime créer, à partir de ce que j’observe et ressens. J’écris, je dessine, je photographie. J’aime l’art sous toutes ses formes, pour le voyage auquel il nous invite, mais aussi parce qu’il nous ramène un peu plus au cœur de nous-mêmes.
* J’aime me balader en ville, les lieux où ça bouge et ça brasse, ça m’inspire.
* Ma grande imagination m’a conduit à inventer différents univers, grandeur nature. J’attirais mes camarades dedans, chacun avait son rôle à jouer (ok, ça m’arrivait de prendre des airs de dirigeante entêtée).
* C’est aussi pour ça que j’invente et écris des histoires. Là, personne ne peut refuser de participer. C’est moi qui gère mes personnages et leurs péripéties (on va pas se le cacher, être auteure, c’est un peu jouer à Dieu, et c’est super kiffant).
NOTE : en réalité, vos personnages ont leur propre existence, et ce sont eux qui vous guident (c’est un peu magique, c’est vrai).
* J’aime l’étrangeté, quand le rêve croise la réalité. Je suis une fan absolue de Twin Peaks, des peintres surréalistes, des univers oniriques et de ce qui ne s’explique pas toujours.