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Lire en musique (Dynoro feat. Gigi d’Agostino, In my mind) :
En 2018, je décide de dire oui à mes rêves – à ces désirs qui sommeillent tout au fond de moi depuis longtemps, mais que je n’avais jamais vraiment osé prendre au sérieux. Je choisis donc d’avancer avec mes rêves d’enfant dans ma vie d’adulte. Aujourd’hui, cinq ans plus tard, je suis toujours ancrée dans ma décision initiale, après avoir essuyé pas mal d’étapes douloureuses. Forte de cette expérience, comment considère-je à présent le fait d’avoir des rêves ? Comment me comporte-je face aux miens, à quel point est-ce facile ou difficile ? C’est ce que j’ai à coeur de te partager dans ce nouvel article.
Qu’est-ce qu’un rêve pour moi ?
Par avoir des rêves, j’entends avoir des désirs profonds (on ne va pas parler des rêves nocturnes).
Ce terme m’a beaucoup inspirée, fascinée même, depuis petite ; il renfermait à mes yeux un ensemble de mystères, de puissance et de magie. Car pour la petite fille que j’étais, posséder des rêves, c’était avoir une vision pour sa vie, quand ce n’était pas pour le monde.
C’était oser être là, dans ce monde, et connecter avec une sorte de puissance mystérieuse qui nous inspire de grandes choses.
Et des rêves, j’en avais. Je désirais notamment parler aux animaux, écrire des histoires lues par le monde entier, enquêter sur des mystères fascinants avec une équipe d’amis un peu en mode Club des Cinq.
Je rêvais également de davantage d’harmonie dans le monde : souvent, le soir, je songeais à ce monde espéré où chacun trouverait sa place, serait accepté pour sa juste valeur sans devoir masquer sa différence ou prouver qu’il/elle est assez bien.
Devenue adulte, après une longue période sans trop savoir ce que je faisais ici, j’ai reconnecté à ce qui fait sens pour moi, à ce que j’aime faire, afin de vivre une vie qui me nourrit de l’intérieur. J’avais notamment envie d’utiliser ma créativité, ma grande imagination mais aussi mon ressenti intuitif très prononcé au service des autres. Et je remarque que la direction prise coïncide avec mes rêves d’enfance : écrire des histoires, créer des univers et des ambiances qui aident les gens à mieux vivre leur beauté, leur magie. Finalement, je crée de l’harmonie dans le coeur et la vie des gens, à travers mes créations. Du moins est-ce mon désir profond.
Les rêves & nous
Tu comprends pourquoi les rêves sont aussi puissants et importants à mes yeux : ils nous montrent ce qui fait sens pour nous, ce qui nous nourrit, ce qui nous porte.
Nos rêves sont issus de notre puissance, de cette énergie de vie qui bouillonne dans nos veines et qui nous pousse à nous réaliser. À vivre à notre façon. À prendre position.
Cela dit, entre avoir des rêves et suivre ses rêves, il y a une frontière qu’on peine très souvent à franchir.
Il y a différentes raisons à cela :
1/ La société et notre éducation nous apprennent que les rêves sont avant tout des désirs d’enfant, qui n’ont donc pas vraiment leur place dans une vie sérieuse d’adulte où l’objectif premier est d’être raisonnable.
Or, suivre ses rêves demande d’écouter son coeur, quand une vie raisonnable requiert d’écouter la tête et les règles codifiées.
Écouter son coeur, c’est se fier avant tout à son intuition : où est-ce que je sens que j’ai envie d’aller, au-delà de mes attentes, des avis extérieurs, de mes propres peurs ? De quoi j’ai envie véritablement ?
Très souvent, cette intuition qui nous guide nous demande de dépasser les façons normées d’avancer dans la vie. Tout simplement parce que la norme est pensée pour ne pas faire de vagues ; pour étouffer notre singularité et nous comporter comme tout le monde.
Et tu remarqueras que dès que tu franchis cette frontière invisible de la norme au nom de tes rêves, les gens ne restent pas indifférents.
Tu es complètement fou/folle !
Tu espères vraiment réussir ?
Ce que tu fais n’a aucun sens !
Difficile, dans un tel contexte de scepticisme et de peurs, de suivre ses rêves le coeur léger.
2/ Ce qui nous amène à la deuxième raison de cette résistance à suivre ses rêves : franchir cette frontière demande de croire en soi et en sa capacité à se créer une vie qui fait sens.
Et force est de constater qu’à nouveau, notre environnement ne nous a pas appris à voir notre puissance. Au contraire, on nous encourage plutôt à rester petit.es, discrèt.es ; en fait, on nous raconte qu’on est petit.e et peu compétent.e.
C’est tellement faux. Mais tu peux le vivre comme vrai, quand ton discours intérieur et tes bagages énergétiques te répètent à longueur de journée que tu n’as rien de spécial, que tu ne sers à rien, que tu es trop peureux.se, timide, maladroit.e etc.
Le jour où tu comprends que tu as des rêves en toi, qu’ils te donnent une direction pour profiter de ta vie et que tu es à 100% capable de les suivre puisque ce sont les tiens, tu reconnectes alors à ta beauté, à ta puissance, à ta magie.
3/ Une dernière raison qui me vient sur cette difficulté à suivre ses rêves, c’est notre rapport au temps et à la réussite.
À nouveau, notre société nous a appris à rattacher notre valeur à nos exploits, à notre performance quotidienne. Quand on a un désir en tête, il faut vite vite le réaliser, sinon on se lasse, on abandonne ou on se pense incapable.
Alors qu’un rêve est parfois tellement puissant qu’il nous demande d’abord de passer par un certain chemin avant de pouvoir être vraiment vécu dans la matière.
Quand on croit qu’obtenir certains résultats = le fruit de notre bonheur, alors poursuivre ses rêves devient vite une épreuve frustrante de tous les instants et surtout interminable : un rêve vécu en entraîne un autre et ainsi de suite.
MON EXPÉRIENCE
Récemment, je suis tombée sur ces mots :
Some days I swear I’m gonna give up. Some days I swear I’ll never give up. Some days I just swear… Every day I just keep going.
(Il y a des jours où je jure que je vais abandonner. D’autres où je jure que je n’abandonnerai jamais. Et d’autres où je jure tout court… Et chaque jour, je continue d’avancer).
Et je me suis dit qu’ils résumaient bien mon expérience avec mes propres rêves d’auteure et d’artiste. Pour être totalement transparente avec toi, oser suivre mes rêves a été l’épreuve la plus belle et inspirante de ma vie, mais aussi la plus difficile. Et je pense que si je n’étais pas tombée si bas (un burn-out bien costaud qui m’a forcé à mettre ma vie entre parenthèses), je n’aurais probablement pas eu le courage de casser les codes et d’aller là où je voulais vraiment aller.
Le fait de m’écrouler m’a paradoxalement reconnecté à une volonté intérieure que je ne me connaissais pas.
Comme si, en souffrant autant, quelque chose me disait que ce n’était plus possible de vivre en automatique, qu’il y avait forcément autre chose que le quotidien normé que tout le monde attend (ou semblait attendre selon mes propres projections).
Alors, j’ai peu à peu réalisé des choses qui auparavant me paraissaient impossibles.
Je suis allée au bout de mon premier roman et je l’ai auto-édité.
J’ai partagé mes pensées et mes réflexions sur une plateforme, en dévoilant mon visage et mon nom.
J’ai suivi une formation en lecture énergétique et expérimenté ce talent nouveau auprès d’une trentaine de personnes.
À chaque fois, j’étais à la fois excitée et franchement terrifiée. J’étais persuadée que je n’allais pas survivre à la publication de mon roman, s’il ne plaisait pas ou si le succès n’était pas au rendez-vous. Je croyais que partager ma vérité sans anonymat allait m’attirer des critiques destructrices. Je pensais que personne ne comprendrait mon choix de m’ouvrir au pouvoir de l’intuition et des énergies et qu’on me penserait folle.
Aujourd’hui, cinq ans plus tard, je peux constater que mon roman n’a pas eu le succès escompté, mais je tiens toujours debout et j’ai toujours une folle envie de poursuivre mes rêves d’auteure ; que mes partages continuent d’inspirer les gens et que je reçois de très beaux messages en retour ; que j’ai encore du mal à parler de mes projets à mon entourage par peur d’être jugée, tout en ayant rencontré tout un tas de personnes ouvertes au sujet.
En 2018, j’ai choisi d’être honnête avec moi-même et de me dire ce que je désirais vraiment, dans ma vie pro comme perso. J’ai posé mes désirs sur le papier et j’ai constaté très vite que suivre mes rêves allait me demander de sortir des sentiers battus. De ne pas faire comme tout le monde. D’oser faire les choses à ma manière, même si je n’avais aucune idée de comment m’y prendre et encore moins de garantie que ça allait fonctionner.
J’avais envie de vivre de mon art.
J’avais envie de prendre mon temps dans tout ce que je faisais.
J’avais envie de m’entourer de personnes qui me soutiennent et me célèbrent.
J’avais envie d’être libre de mon temps, de mes activités.
J’avais envie de goûter à la variété du monde en voyageant, découvrant, explorant à ma guise.
Et sur ce long chemin connecté à mes rêves, j’ai dû traverser beaucoup de moments douloureux. En 2021, ça devenait très dur pour moi de continuer à croire en moi car mes projets d’entrepreneure ne marchaient pas comme je l’avais espéré. Je n’avais presque pas d’argent qui entrait, ma visibilité était minime, je n’avais aucun résultat un tant soit peu intéressant à partager à mon entourage.
Je me sentais nulle, bête d’avoir cru en mes projets, honteuse de ne pas avoir réussi.
J’ai décidé d’arrêter, de me ranger, de « faire comme tout le monde » et de me trouver un job le moins ennuyeux possible.
Mais mes rêves ont continué à frapper à ma porte. Les abandonner me déchirait le coeur. J’avais ressenti tellement de justesse, de plaisir et de sens en mettant ces projets en place. Pourquoi y renoncer ? Est-ce que la difficulté est une raison suffisante d’arrêter ?
C’est une vraie question, que je me suis souvent posée. Ai-je envie de continuer à mettre les rêves en avant, que ce soit au sein de ma vie et ici auprès de ma communauté, si je passais par autant de souffrances avec ? Est-ce que ça en valait la peine ? Était-ce si dramatique de renoncer à ses désirs pour un peu de tranquillité d’esprit ?
C’est là que j’ai compris que si je ne suivais pas mes rêves, mon esprit ne serait jamais en paix. Nos rêves sont une part de nous. Les étouffer revient à nous couper de nous-même. À diminuer notre souffle, notre soif de vivre.
Non, ce n’est pas facile. C’est même parfois très challengeant. Mais c’est important. Parce que suivre ses rêves, c’est une façon récupérer son pouvoir personnel ; de se sentir vivant.e et pleinement présent à ce monde. Alors oui, c’est nécessaire. Et si mes mots résonnent en toi, c’est sans doute que tu le sais aussi, au fond de toi.
J’ai donc décidé de reprendre ce que j’avais commencé et de me donner une chance. Une chance de vraiment reconnecter à ma puissance, à mes désirs et à ma capacité à les réaliser.
Et tu sais quoi ?
Ce n’est toujours pas facile tous les jours.
Je suis encore très attachée aux résultats (cf. la 3e raison mentionnée plus haut), je me crée donc des attentes qui me stressent et me figent dans la peur de rater et de ne rien valoir.
Si je lance une nouvelle par exemple, une part de moi est réjouie d’être dans cette énergie d’auteure libre de ses choix et une autre part attends mes lecteurs en trépignant d’impatience. Si je ne fais aucune vente les premiers jours, la frustration débarque. À quoi bon mettre autant de temps et d’énergie dans mes oeuvres si elles n’intéressent personne ?
Les pensées arrivent et, avec elles, le sentiment de ne pas y arriver.
Jusqu’à ce que je reconnecte à mon plaisir réel d’être dans la vie que je me suis créée et que l’enthousiasme pour mes projets et leur vision à long terme guide mes prochaines actions. Je passe du chaos à la clarté parce qu’en cinq ans, j’ai davantage confiance en moi, en mes capacités de rendre cette vie possible. Et surtout, j’ai acquis une stabilité intérieure qui me permet de traverser de grandes vagues émotionnelles sans perdre ma foi en moi et en mes rêves.
C’est cette stabilité qui nous manque pour avancer.
Cette compréhension profonde de notre puissance, de notre capacité à dépasser les normes et les codes et à prendre place dans ce monde – à y jouer notre part.
Je me dis souvent que pour enfin vivre pleinement nos rêves, on revient de loin.
Quand je vois une personne oser suivre son coeur et se créer une vie qui compte pour elle, même si on la pense folle ou bête, je me sens très émue.
Nous ne passons pas par les mêmes difficultés, c’est sûr, mais nous avons toutes et tous ce poids en commun de siècles et de siècles de rêves étouffés, d’interdictions à exister, de rabaissements et de harcèlements, d’agressions et de limitations intransigeantes.
C’est important d’en prendre conscience.
Il m’arrive souvent de craquer. De pleurer toutes les larmes de mon corps car je trouve la situation trop dure, trop injuste aussi.
La vague passe, et je reconnecte peu à peu au sens de mes actions, de mes choix.
Cette vie peut être tellement plus qu’une suite d’actions raisonnables qui répond à ce qu’on attend de nous.
Et elle peut le devenir dès maintenant.
Ce n’est pas une question de combien de rêves tu as déjà réalisés, mais bien de quelle posture tu occupes dans ta vie : celle de la femme ou de l’homme génialement inspiré.e par ses rêves ou de celui/celle qui se pense pas assez pour oser rêver ?
La magie intervient dès que tu t’es rebranché.e à cette posture de puissance, de beauté, de compétence qui est là, en toi, depuis toujours.
Il s’agit d’activer les bons boutons en soi. En lâchant ce qui nous en détourne, en transformant ce qui nous limite et en accueillant cette nouvelle compréhension de notre être tout entier.
Cette prise de conscience, une fois installée en toi, te donnera cette stabilité intérieure dont je te parlais ; cette force qui te permet de traverser n’importe quelle vague (car des remous, il y en aura) sans perdre pied, en te sentant confiant.e et en sécurité.
Elle te permettra de traverser tes doutes, tes peurs, les attaques extérieures, et tout type de chaos qui peut survenir dans ta vie.
Et lorsqu’on te dira que tu rêves trop, que tu ne vas pas y arriver, que tu fais n’importe quoi, tu souriras. Car tu sauras que rien ne peut entacher ta propre magie.
Murmures est précisément une activation de ce genre. À travers ses mots et son univers, cette nouvelle fantastique te reconnecte à la beauté de tes rêves et à ta capacité à les réaliser. Elle te rappelle que peu importe le chaos extérieur, tu as les ressources en toi pour avancer.
24 pages pour une plongée hors du temps, où l’imaginaire se mêle à la réalité.
Une histoire faite de mots et d’images pour mettre ton quotidien sur pause et transformer tes peurs et tes doutes en une nouvelle dose de confiance et d’inspiration.
Prêt.e ?
Merci de m’avoir lu 💛
2 réponses à “Mon rapport aux rêves”
Je suis vraiment émue aprés avoir lu ce bel article sur les rêves ça me parle tellement mais tellement car je suis depuis bientôt 1 an entrain de vivre mon cheminement spirituel et tout s’ouvre avec clarté sur mon chemin je me suis reconnectée à mon moi et c’est magique !!!merciiiiiiiii infiniment pour ces mots qui résument tout le parcours Parfois difficile de l’être intérieur face aux autres
Merci Inna pour tes mots et pour ton partage! C’est beau à lire 💛